La dépression post-partum, ou la dépression post-natale, est une dépression qui surgit à tout moment pendant l’année précédant l’accouchement chez les mères et chez les pères. La dépression post-partum n’est pas à confondre avec le baby-blues qui lui est moins grave et ne nécessite pas de soin particulier.
D’abord, parlons du baby-blues :
Le baby-blues apparait chez la mère dans les premiers jours qui suivent l’accouchement à cause de dérèglements hormonaux (le taux de progestérone et d’œstrogène chute brutalement). Il se caractérise par une irritabilité, de l’anxiété, des crises de larmes et des sautes d’humeur qui s’expliquent par une augmentation du stress et un manque de sommeil. Le baby-blues ne dure en général que deux à trois jours, mais peut durer jusqu’à deux semaines, et s’estompe tout seul.
Voici tout de même quelques conseils pour le surmonter :
Prenez soin de vous. Reposez-vous, prenez du temps pour vous, allez vous balader, passez une après-midi avec vos ami(e)s, détendez-vous en allant vous faire masser par exemple, ou en dormant tout simplement.
Prévenez vos proches. Mettez votre conjoint ou vos parents au courant pour qu’ils vous aident particulièrement pendant cette période à vous occuper de votre enfant et pour vous laisser de l’espace.
La dépression post-partum, c’est quoi ?
Généralement, un parent est plus susceptible d’être atteint de dépression post-partum dans les trois mois qui suivent l’accouchement. La dépression post-natale touche 15 à 20% des mères.
Les causes de cette dépression sont plutôt dues à des changements physiologiques tels que de l’épuisement, un manque de sommeil ou des changements hormonaux. Mais aussi par un grand changement de vie, tel que l’arrivée du bébé qui peut submerger la maman et se sentir dépassée.
Les principaux syndromes de la dépression post-partum sont la tristesse accompagnée d’une mauvaise humeur persistante, le manque d’énergie, le manque d’intérêt, des troubles du sommeil ou encore des difficultés à tisser des liens avec son bébé.
Les papas aussi peuvent être atteints de la dépression post-partum, même si ce phénomène est moins rependu chez les hommes. Ils peuvent l’exprimer par de l’irritabilité, de la violence, ou une consommation abusive d’alcool.
Comment sortir de la dépression post-partum ?
Il n’y a pas de honte à avoir, ce phénomène est courant chez les jeunes parents. Ces quelques conseils vont vous aider à surmonter cette étape.
Commencez par en parler à votre médecin pour qu’il vous attribue un traitement qui correspond avec vous. Il peut également vous renvoyer à un thérapeute qui vous prendra en charge.
Parlez-en à vos proches pour qu’ils vous aident. Demandez de l’aide à votre famille ou à vos amis, confiez-leur votre enfant pour que vous puissiez vous reposer et que vous puissiez rattraper le manque de sommeil. Dormez au même moment que votre nourrisson, profitez de ses siestes.
Mangez sainement, mangez des aliments qui contiennent de la vitamine pour vous redonner de l’énergie.
Voici maintenant quelques conseils pour aider un proche qui traverse la dépression post-partum :
Etant irritable, prenez les réactions de votre proche à la légère, même si ce sont des réactions exagérées d’après vous. Essayez de rester positif et de garder votre calme.
Ecoutez-là, même si elle pleure, avoir une personne à qui se confier est toujours rassurant. Pensez à prendre régulièrement de ses nouvelles, elle se sentira épaulé(e).
Aidez avec les tâches ménagères, et apportez-lui des plats déjà prêts pour qu’elle n’est pas à le faire, cela la soulagera. Puis, incitez-la à aller vous balader pour lui changer les idées.
Pensez à le/la féliciter, la personne attente peut se sentir incompétente par rapport à sa nouvelle vie de parent, alors pensez à la féliciter pour lui montrer que vous croyez en elle, cela la rassurera. De plus, pensez à soutenir la personne, soyez avec elle, changez-lui les idées, elle se sentira accompagnée, cela lui fera un grand bien.
Si la dépression perdure, n’hésitez pas à lui inciter de consulter un spécialiste. Même si vous êtes à ses côtés, parfois l’avis un professionnel est nécessaire.
Si vous êtes atteint ou si vous voyez que la personne attente de dépression post-partum, craint de blesser son bébé ou elle-même, consultez rapidement un médecin ou rendez-vous à l’hôpital d’urgence. Si vous vous sentez en détresse, consultez un médecin ou un psychologue.